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Comprendre l’isolation phonique
Comment protéger un logement des bruits ?
Près de la moitié des ménages vivant dans les grandes villes se déclarent gênés par le bruit. Installer une solution d’isolation phonique des murs et plafonds et des portes et fenêtres permet de vous préserver des nuisances sonores du voisinage et des bruits intérieurs. Quel niveau d’atténuation acoustique viser et quelles surfaces isoler pour augmenter le confort acoustique de votre habitation ? Voici les réponses à vos questions.
Comment se propage le bruit ?
Bruits de circulation à l’extérieur, bruits de voix ou de pas à l’intérieur, les sons susceptibles de déranger votre quiétude émanent de multiples sources et se diffusent de différentes manières. On distingue 3 types de bruits, dont les ondes sonores se propagent dans l’air (propagation aérienne) ou à travers la structure même du bâtiment (propagation solidienne).
Quelles surfaces isoler phoniquement ?
Pour vous préserver des bruits, vous devez atténuer les ondes sonores en isolant les murs, cloisons, planchers, plafonds, colonnes et gaines techniques.
Le niveau d’isolation acoustique peut différer d’une pièce à l'autre : entre 2 pièces calmes, une isolation phonique moyenne suffit.
En revanche, entre une pièce à vivre et une chambre, l’isolation phonique doit afficher des performances plus élevées.
Enfin, si votre intérieur dispose d’une salle de jeux, d’un home cinéma ou d’un studio de musique, posez une isolation très haute performance.
Pour un intérieur calme et agréable à vivre, le niveau sonore des bruits venant de l’extérieur ne doit pas dépasser :
- 35 décibels (dB) le jour
- 30 dB la nuit et 20 dB pour une chambre au calme
La gêne ressentie à la perception d’un bruit dépend bien évidement de l’intensité du bruit mais aussi de sa durée et du moment où il se produit. Par exemple, si le niveau sonore auquel vous êtes habitué augmente de 10 dB, vous aurez l’impression qu’il est multiplié par 2 et s’il augmente de 20 dB, vous serez distrait de votre occupation ou réveillé.
Laine minérale, liège expansé, fibre de bois, ouate de cellulose, polyuréthane… Pour isoler phoniquement votre logement, choisissez un matériau adapté au support ainsi qu’à l’atténuation acoustique désirée.
Depuis janvier 2013, le maître d’ouvrage doit adresser, au moment de l’achèvement des travaux de bâtiments neufs, une attestation de prise en compte de la réglementation acoustique à l’autorité administrative ayant délivré le permis de construire.
Ce n’est qu’en 1969 que la 1ère réglementation fixant des objectifs d’isolation acoustique a vu le jour. Depuis, notamment en 1996 et 1999, les pouvoirs publics ont réhaussé le niveau d’exigence acoustique afin d’améliorer la qualité de vie et le confort dans les constructions modernes.
La Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) mise en place en 1996 a fixé, pour les professionnels du bâtiment, les niveaux maximum admis selon le type de bruit.
Pour un logement construit avant 1970 et jamais rénové
Avant 1970, aucune réglementation acoustique n’existait. Si votre logement est plus ancien, il n’a probablement pas été isolé phoniquement lors de sa construction. Dans ce cas, il peut s’avérer nécessaire de recourir à une rénovation acoustique complète.
Pour une habitation construite entre 1970 et 1995
Le constructeur a respecté la 1ère réglementation acoustique. C’est une couverture minimum mais bien loin des niveaux d’exigence des réglementations actuelles.
Si vous êtes concerné par ce type de logement ou si vous en achetez un, prévoyez d’y faire quelques travaux d’isolation afin d’améliorer votre confort.
Pour un logement construit après 1996 ou récemment rénové
C’est la Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) qui s’applique. Votre logement est donc doté d’un bon confort acoustique.
L’arrêté du 13 avril 2017 sur les niveaux de résistance aux bruits
Obligatoire depuis le 1er juillet 2017, cet arrêté fixe les niveaux de résistance au bruit à respecter lors de la rénovation importante des bâtiments situés dans les zones les plus exposées aux nuisances sonores.
En effet, les zones qui sont concernées par le Plan de Gêne Sonore (PGS) sont dorénavant soumises à des règles plus strictes pour une meilleure protection contre les nuisances.
Le PGS concerne les habitations, les pièces de vie des établissements scolaires ou universitaires, les établissements de santé et les hôtels situés dans le périmètre d’un aéroport. Sont également concernés les bâtiments présents dans une zone de dépassement des valeurs maximales des cartes de bruit routier et ferroviaire.